Tour d'extraction de Saint-Albert
Autres bâtiments industriels
1950 - 1954
1950 - 1954
1950 - 1954
Réalisé
L'accroissement programmé de l'extraction du puits Saint-Albert (2 000 t par jour) impose une refonte complète des installations.
Le Service architecture de la société Évence Coppée et Cie opte pour la construction d'un chevalement en béton armé avec machine en tête plutôt qu'un châssis métallique. Cette solution offre plusieurs avantages : économie de place (la recette se trouve à l'intérieur de la tour), inoxydation, suppression des vibrations et prix de revient moindre.
Cette première réalisation du genre en Belgique, suivant « la voie tracée par le grand architecte Perret » (P. Vandenbroucke), est une incontestable réussite architecturale. La tour peinte en gris s'élève à 64 m de hauteur. Le corps principal se termine par un encorbellement vers l'arrière et une verrière à croisillons métalliques pourvue d'auvents. Une terrasse couronne l'ensemble qui s'impose comme un signal dans le paysage. Latéralement, un corps vertical plus étroit faisant saillie est éclairé par deux verrières verticales.Des bâtiments annexes à deux niveaux encadrent la tour parallèlement à la chaussée Brunehaut.
Comme pour le triage-lavoir, une plaque, aujourd'hui masquée par la végétation parasite, rappelle l'intervention du fonds Marshall. Le bâtiment, propriété en friche de la société Fluxys, est menacé de démolition.
Yves Quairiaux
| Sources |
|---|
| Vandenbroucke P., «Modernisation des charbonnages de Ressaix. Travaux du génie civil» dans UILv, Bulletin technique, n° 2, 1954, p.20-23. |
| De Liedekerke Beaufort B., Le chevalement en béton armé aux charbonnages de Ressaix. |
| Fonds Coppée, Archives générales du Royaume, n° 469, Bruxelles. |
| Fonds Coppée, Archives générales du Royaume, n° 468, Bruxelles. |
| Fonds Coppée, Archives générales du Royaume, n° 466, Bruxelles. |
| Fonds Coppée, Archives générales du Royaume, n° 465, Bruxelles. |