Construite dans un paysage de pâturages, éloignée de toute construction, cette maison présente un plan qui se déploie avec aisance, profitant de la position dominante du terrain. C'est un des rares projets où Jacques Dupuis n'utilise que des murs orthogonaux, sans aucun pli ni oblique, sauf pour le muret qui accompagne l'accès.
La volumétrie rappelle celle des maisons de campagne, avec un élément d'exception : la terrasse encastrée dans la pente de la toiture devant la chambre principale du premier étage. Le hall d'entrée se dessine comme un grand espace longitudinal de distribution.
La cuisine et son office constituent un bloc central qui agit comme le pivot autour duquel s'articulent les autres fonctions. Le séjour et le coin du feu s'ouvrent sur trois côtés par de grandes baies qui profitent de l'étendue des vues.
Maurizio Cohen
| Sources |
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| Fonds Jacques Dupuis : Dossier Maison Anselin, Archives et bibliothèques d'architecture de la faculté d'architecture de l'ULB. |
| Thomaes Jan & Cohen Maurizio, Jacques Dupuis, l'architecte, Bruxelles : La lettre volée, 2000, p.307-309. |
| Colfontaine, Dour, Frameries, Honnelles et Quévy, Wavre, 2006. |