Accessible depuis une passerelle enjambant un cours d'eau, la construction se fond parfaitement au paysage bucolique de la vallée. Les proportions sobres et harmonieuses de cette architecture – première réalisation d'Hugo Bauwens – émanent d'un souci esthétique et constructif (ossature bois) découlant de l'imbrication d'un volume principal bardé (pièces d'habitation) et d'un volume annexe enduit (garage).
Cocon de deux étages, la maison offre les plus grands espaces ouverts au rez-de-chaussée (salle à manger, living, cuisine), réservant au niveau supérieur les pièces de nuit. La largeur de trame verticale du bardage bois contraint le placement régulier des baies, tout en rythmant les façades. L'élévation ouest offre une vue imprenable et un apport de lumière optimal.
Albane Amoros
| Sources |
|---|
| Colfontaine, Dour, Frameries, Honnelles et Quévy, Wavre, 2006, p.319. |
| Eggericx Laure, «La langue du Bois» dans Les Nouvelles du Patrimoine, n° 90, janvier-février-mars, 2001, p.28-30. |
| Bauwens Hugo, Bauwens Hugo, Archives d'Hugo Bauwens : Dossier Habitation Pools-Carlier. |