Dans les années 1970, les boulevards du centre-ville sont mis à sens unique, muant en voies autoroutières et autorisant, par l'évolution de la réglementation urbanistique, l'implantation d'immeubles à appartements de six à sept niveaux. Ceux-ci se substituent aux maisons bourgeoises, livrant des ruptures d'échelle et des pignons aveugles.
C'est dans ce contexte typique de l'urbanisme des Golden Sixties que s'édifie la résidence Britannique. Sa façade, d'une rigoureuse géométrie, joue sur les quinconces des baies vitrées, des terrasses et des pleins revêtus de bois – jusqu'alors fort peu mis en œuvre –, contrastant nettement, dans une composition soignée, avec la typologie des immeubles classiques montois.
Freddy Gallez
| Sources |
|---|
| Mons, coll. Patrimoine architectural et territoires de Wallonie, Wavre, 2011, p.218. |