Cette maison mitoyenne bel-étage à toiture plate est située en retrait dans l'avenue bordée d'arbres et absorbe une différence d'alignement. L'avancée de la travée du séjour s'exprime de manière prépondérante et permet une vue latérale vers la ville. La volumétrie et la composition franche et précise de la façade offrent une lecture claire et fonctionnelle.
René Panis s'approprie le langage moderniste. Le sobre alignement des baies de l'étage contraste avec le traitement plus fluide du soubassement en pierre bleue. Les portes du garage et de l'entrée s'enchaînent par trois élégantes courbes ogivales, formant bacs et seuil et entourant une courette soulignée par un garde-corps métallique. Les locaux de service se situent au rez-de-chaussée, ceux de vie, aux étages, surplombent le jardin au sud. La menuiserie en bois peinte en blanc tranche avec la maçonnerie en briques brun-gris aux joints horizontaux marqués.
Dominique Cazzaro
| Sources |
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| Colin Benoist, René Panis, Architecture, urbanisme, rimes échappées, p.10. |
| «René Panis, numéro spécial» dans Architecture et vie, n° 21, mars, 1987. |