Construite pour Jacques Cavenaile, cousin du célèbre brasseur et mécène de Dour, Émile, la maison se développe sur trois niveaux. Large de 9 m, elle a une disposition compacte qui s'inscrit dans le parcours architectural de Dupuis.
Les filiations et les analogies avec d'autres projets des années précédentes lui permettent de développer davantage le soin porté aux espaces intérieurs, généreux et marqués par plusieurs rampes d'escalier qui dynamisent les relations entre les pièces.
La façade à rue en plaques de grès est en léger recul et s'inscrit entre les deux refends des murs latéraux et l'avancée de toiture qui protège le bandeau vitré des chambres du dernier étage. La mise en scène de l'accès est marquée par un auvent sculpté en béton qui se termine avec un motif organique.
Maurizio Cohen
| Sources |
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| Deffet É., «À Mons, la maison Dupuis a perdu son âme» dans Le Soir, 8 août, 1991. |
| Bontridder Albert, «Jacques Dupuis où l'architecture perdue et retrouvée» dans Architecture, n° 39-40, 1961, p.751. |
| Thomaes Jan & Cohen Maurizio, Jacques Dupuis, l'architecte, Bruxelles : La lettre volée, 2000, p.168-170. |