Les bains-douches publics étaient destinés aux classes paupérisées, vivant alors dans des conditions d'insalubrité favorisant la propagation de maladies. Ils s'inscrivent, même tardivement, dans le grand élan hygiéniste, né au milieu du XIXe siècle, qui devait s'assurer de la bonne santé des populations travailleuses.
D'inspiration Art nouveau, la façade polychrome est réalisée en briques de couleur crème entrecoupées de bandeaux horizontaux en briques rouges. Des sgraffites aux motifs floraux ornent la porte d'entrée et les fenêtres, protégées par des grilles verticales, sobrement traversées par une courbe en « coup de fouet ».
Ce projet est présenté à l'Exposition de la Reconstruction en 1919 à Bruxelles et Anvers. Fermé en 1950, le bâtiment abrite aujourd'hui des associations culturelles.
Cathy Suinen
| Sources |
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| Itinéraire Art nouveau, n°2, Namur : Institut du Patrimoine Wallon, 2006, p.44-45. |
| Mons, coll. Patrimoine architectural et territoires de Wallonie, Wavre, 2011, p.295. |
| Piérard Christiane, De l'éclectisme au post-modernisme. Deux cent cinquante ans d'architecture à Mons, Mons, 2012, p.57. |
| «Mons» sur le site Journées du Patrimoine 1999, en ligne http://dgo4.spw.wallonie.be/dgatlp/dgatlp/Pages/patrimoine/ce/RW/aJP99/99hai0362.html, consulté le 07/11/2013. |