Tout en s'intégrant de par sa volumétrie au sein de son environnement, la composition de l'école s'inspire de l'architecture industrielle régionale. Deux volumes reprenant les classes s'implantent en fond de parcelle. Des toitures à sheds ouvertes au sud, aujourd'hui condamnées, créent des volumétries intérieures dynamiques et ludiques.
Adoptant la volumétrie symbolique du terril, le réfectoire s'immisce en front de voirie. L'ensemble est structuré par un préau à toiture plate – sur un niveau, comme l'ensemble de la construction –, tampon physique et visuel avec la voirie. Cette implantation crée un jeu de volumétries perméable tout en délimitant distinctement les espaces extérieurs, dont la cour de récréation. La brique jaune est mise en œuvre pour les façades et le métal pour les toitures en pente.
Ce projet s'apparente à l'école gardienne de Frameries conçue par Jacques Dupuis.
Isabelle De Smet et Jérémy Cenci
| Sources |
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| Mons, coll. Patrimoine architectural et territoires de Wallonie, Wavre, 2011, p.102. |
| Fonds René Panis, Faculté d'architecture et d'urbanisme de l'UMONS. |