La villa unifamiliale est la référence la plus explicite de l'influence de l'Exposition des arts décoratifs à Paris de 1925 sur les réalisations de l'architecte. Tout est pensé avec un minutieux souci du détail, l'architecte dessinant lui-même les nombreuses décorations. Le jardin de la propriété est également aménagé par l'architecte, dans une ambiance classique « à la française ».
L'entrée de la maison se fait par le biais d'une petite butte aménagée, au premier étage, le garage étant situé au niveau du sol, un demi-étage en dessous. Une large toiture couvre la villa, donnant des volumétries différentes à chaque élévation. La façade côté rue nous offre un imposant pignon. Des terrasses sont logées dans de nombreux pans et pignons de toiture.
Mélody Ben Haddou et Irène Lund
| Sources |
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| Fonds Marcel Depelsenaire, Archives d'Architecture Moderne.. |
| Laurent Geneviève, «L'architecture de Marcel Depelsenaire à Charleroi entre 1920 et 1940» dans Documents et Rapports de la Société royale d'archéologie, d'histoire et de paléontologie de Charleroi, n° LXII, 1993-1996, p.105-165. |
| Laurent Geneviève & Genicot L.-F., L'oeuvre architecturale de Marcel Depelsenaire à Charleroi, UCL, archéologie et histoire de l'art, 1996. |