Puisant son inspiration dans la silhouette des fermes hesbignonnes, la maison se compose de deux volumes s'échelonnant sur le terrain en légère pente vers le sud. Tandis que le cabinet dentaire se projette sur un seul niveau vers la voirie, l'habitation s'implante en net recul.
Le jardin en léger contre-haut et le mur-écran de la terrasse assurent un minimum d'intimité au salon, très largement ouvert côté rue, pour des raisons d'orientation.
Chacune des façades, en briques peintes, constitue une composition géométrique équilibrée intégrant des ouvertures aux gabarits variés, en fonction des espaces intérieurs.
Avec des moyens très simples, l'architecte donne une réponse sensible et cohérente aux impératifs fonctionnels du programme en tirant un parti intelligent des contraintes d'orientation et de relief.
Claudine Houbart
| Sources |
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| «Deux villas dans le Condroz» dans Architecture, n° 25, 1958, p.72. |
| «Deux maisons unifamiliales en Condroz» dans Habiter, septembre, 1961, p.287-291. |
| «Habitation avec cabinet dentaire à Liège» dans La Maison, n° 5, mai, 1962, p.153-154. |