La parcelle, que le rez-de-chaussée occupe totalement, se disperse en intérieur d'îlot et explique la typologie éclatée du plan. La venelle de l'entrée principale prolonge la rue au cœur du bâtiment et constitue l'épine dorsale des distributions.
Le plan tripartite, pour moitié troglodyte, forme pourtant une totalité spatiale lumineuse en associant subtilement les captures zénithales et les rares prises directes sur la servitude de l'impasse. Les matériaux renforcent l'idée de la caverne : béton, granito poli, enduits et briques de parement pour l'entre-deux déambulatoire.
Ce programme magistral – outil du combat syndical de cette association qui, à cette occasion, célèbre son 125e anniversaire – se manifeste à rue sous la forme d'une borne autonome décollée des mitoyens. Le dispositif, qui devait servir de signal, donne à voir plutôt l'image d'une maison quatre façades, perdant sa force d'énonciation et la saisie du formidable nœud spatial interne de l'arrière-plan.
Georges-Éric Lantair
| Sources |
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| Liège. Architectures de la ville. Cartes et répertoires. HLM fondation d'architecture et d'urbanisme et Ville de liège, 2006, n° 381.. |