Dès la fin des années 1990, le gestionnaire du réseau d'électricité décide d'installer un nouveau poste en centre-ville Infrastructure technique (transformateurs, selfs et sous-station électrique). Dans ce contexte particulier, plutôt que de se cacher derrière une façade pastiche – qui était la demande originale du maître de l'ouvrage –, le défi d'allier exigences techniques et esthétiques est relevé grâce à la complicité de l'architecte et de l'artiste Jean Glibert, qui collaborent régulièrement – notamment pour le réaménagement des tours de Droixhe, les amphithéâtres.
En réponse au rythme des habitations voisines et de la colline, les fonctions sont réparties dans cinq volumes de hauteur limitée en béton coffré, un matériau qui permet d'éviter toute nuisance sonore et d'affirmer le rôle utilitaire de l'infrastructure. Les troncatures – destinées à éliminer les basses fréquences – et les nuances de texture sont valorisées par l'éclat de la palette des portes métalliques, la finesse des grilles et l'éclairage nocturne.
Julie Hanique
| Sources |
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| Cortembos Thérèse, Liège, Liège, Mardaga, 2004. |
| Hanique Julie, «Power to the street» dans A+, n° 186, février-mars, 2004, p.70-75. |
| Liège. Architectures de la ville. Cartes et répertoires. HLM fondation d'architecture et d'urbanisme et Ville de liège, 2006, n° 449.. |