Cette notice constitue un extrait de la publication de Asbl Celida c/o Archives de l'État à Liège (post Facebook, 29 avril 2025) :
« L'asbl "Monument à la résistance" constituée le 22 décembre 1945 (devenue "Monument national à la résistance" un an plus tard) a pour but de faire élever : à l'Enclos des fusillés à la Citadelle de Liège, une stèle à la mémoire des résistants fusillés par les nazis et au centre de Liège, un monument national dédié à la résistance [...]
Le 13 février 1947, l'érection du Monument à Liège est décidée. L'Enclos des fusillés devant rester un sanctuaire, l'association veut ériger au centre-ville de Liège, ce monument "qui inscrirait dans la pierre et le bronze la présence vivante de la Résistance".
En mai 1949, la ville de Liège octroie l'emplacement des Terrasses (boulevard d'Avroy) pour élever le monument. Un concours lancé en juin 1949 est remporté au début 1950 par l'architecte Paul Etienne et le sculpteur Louis Dupont, imaginant notamment deux sculptures symbolisant les résistances armée et civile.
La ville de Liège vote l'autorisation de bâtir en octobre 1950, mais la Commission royale des monuments et des sites rejette le projet. Entre-temps, l'urne reliquaire contenant les cendres de résistants inconnus recueillies au camp de Flossenbürg (DE) arrive en Belgique en décembre 1950 pour être placée en contrebas du monument. Les négociations avec la Commission aboutissent à un projet modifié en novembre 1951. En mai 1952, l'avis d'adjudication des travaux est publié, remportée par la Firme Hallet et fils. Le chantier commence le 21 mai 1952 afin d'être en cours lors de la pose de la première pierre par le roi Baudouin, le 8 juin 1952. Le monument est inauguré le 8 mai 1955.
Les archives de l'asbl "Monument national à la Résistance" sont conservées aux Archives de l’État à Liège et accessibles à tous. L’inventaire est accessible en ligne et téléchargeable gratuitement."
| Sources |
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| Cortembos Thérèse, Liège, Liège, Mardaga, 2004. |