Maison Snyers

À l'arrière du jardin de la maison familiale occupée par son père architecte (Arthur Snyers), dans un écrin de verdure à l'abri des regards, Henri Snyers construit sa propre habitation. 

Celle-ci s'inscrit dans un modernisme tempéré : volumes simples, dénués de tout ornement rapporté, brique peinte en blanc et toit plat soulignent la pureté des lignes et l'horizontalité. Ici, à l'opposé de ses trois premières villas à Cointe, Henri Snyers agrandit les ouvertures. De fines menuiseries métalliques laissent pénétrer la lumière partout au sein de l'habitation. 

L'aménagement intérieur révèle un escalier traité en courbe, une baignoire en granito encastrée dans le sol et un bureau situé au rez-de-chaussée, caché derrière une porte coulissante, éclairé par un lanterneau. L'architecte dessine un ensemble de mobilier comme la chambre à coucher parentale, enchevêtrée dans une niche, et la salle à manger.

Anne Esther

Sources
Esther Anne, «De l'éclectisme au modernisme. Deux architectes liégeois, Arthur et Henri Snyers» dans Bulletin de la Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles, n° 19, 2006, p.73-84.
Charlier Sébastien, «Quatre maisons d'architecte à Liège» dans Les Nouvelles du Patrimoine, n° 112, avril-mai-juin, 2006, p.31-32.