Vue depuis la rue, c'est une maison mitoyenne comme les autres, parfaitement intégrée à un environnement bâti des années 1950-1960.
Excepté les lucarnes en débord de la toiture, la façade discrète, fermée, ne laisse en aucun cas filtrer le puissant nœud spatial au-dedans. Et pour cause : les zones de vie s'installent à l'arrière, généreusement ouvertes vers le sud et la nature environnante. Partageant le rez-de-chaussée et le niveau sous la rue, elles se développent dans un même espace, partiellement en mezzanine prolongée par une terrasse arrière, bordées de hauts vitrages permettant à la lumière de pénétrer au cœur de l'habitation et de mettre en relation la maison avec le jardin.
Si la partie située à front de rue – qui accueille au rez-de-chaussée les zones de service (cuisine, w-c, rangement pour vélos) et trois chambres à l'étage – est construite en matériaux lourds, revêtue de briques brunes, la structure du niveau supérieur est en bois et repose sur de fines colonnes métalliques, qui scandent l'intérieur, paré de béton brut.
Anne-Catherine De Bast
| Sources |
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| Lebrun Sophie, «Une maison bioclimatique dans la ville» dans La Libre, 8 décembre, 2003. |
| «Maîtrise de la transparence, la maison Salamun» dans Architrave, n° 151, juin, 2004, p.32-37. |
| Liège. Architectures de la ville. Cartes et répertoires. HLM fondation d'architecture et d'urbanisme et Ville de liège, 2006, n° 448.. |