Maison Mulder-Pinson

Répondant au standard basse énergie, la maison se pose sur un terrain très escarpé, le long d'une rue très fréquentée. Les jeunes architectes – dont il s'agit de la première réalisation urbaine – organisent l'habitation en tenant compte de la déclivité, inversant l'implantation habituelle des fonctions : l'espace de vie se situe au dernier niveau, à l'ensoleillement optimal, profitant d'une généreuse vue sur le parc de la Paix et les environs. Les chambres sont placées aux étages inférieurs. La lumière du sud est captée à rue par le bandeau vitré de la cage d'escalier, dont l'expression est visible en façade. 

Partie structurante de l'aménagement, elle offre des connexions visuelles entre les différents niveaux. L'appareillage de briques – matériau imposé par le règlement urbanistique – est très travaillé, filtrant les vues depuis l'extérieur.

Anne-Catherine De Bast