Cette maison identifie particulièrement son commanditaire, l'avocat Charles Magnette, alors à l'aube d'une importante carrière politique libérale (président du Sénat, ministre de l'État).
La façade, d'une tenue sobre, le représente comme membre de la société liégeoise, homme de loi et franc-maçon, grâce à un usage bien dosé d'éléments qui renouent avec le répertoire stylistique mosan (soubassement en pierre, parement de façade en briques rouges entrecoupé à intervalles réguliers par six bandeaux de pierre) et aux sgraffites aux motifs égyptiens, symbolisant la loi et la justice.
L'architecte met à jour la typologie de la maison mitoyenne, adoptant des éléments à l'esprit moderniste, à l'intérieur - le puits de lumière éclairant plusieurs étages - ainsi que dans la décoration (sgraffites du salon et verrière au motif floréal).
Daniela Prina
| Sources |
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| Paul Jaspar architecte 1859-1945, Liège : Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles, 2009, p.52-53. |