Le traitement de la façade confère à l'habitation sa spécificité. Comme dans les maisons Counet et Meyers (démolie), de la même époque, l'architecte puise dans le répertoire stylistique de l'Art nouveau international, qui unit la linéarité des Écoles viennoise (enduit blanc et décoration en façade, ampleur et supports de la corniche) et écossaise (dessin abstrait de la ferronnerie), et le romantisme nordique (soubassement de la façade en pierre associé à l'enduit aux étages, fenêtres pincées au sommet). La devanture du magasin et les sgraffites originels ont disparu. Au rez-de-chaussée, un vestibule desservait le magasin, une salle à manger et une cuisine ; aux étages supérieurs se trouvaient, dans l'ordre, les chambres et les ateliers du photographe, le commanditaire de la maison.
Daniela Prina
| Sources |
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| Charlier Sébastien, L'architecture Art nouveau à Liège, 2000, p.96-97. |
| Hebbelinck Pierre, Hebbelinck Pierre, Victor Rogister, Liège, Institut d'architecture Lambert Lombard, 1980-1981. |
| Goffart Patrick, Victor Rogister. 26, rue Saint-Séverin, 1986. |
| Liège. Architectures de la ville. Cartes et répertoires. HLM fondation d'architecture et d'urbanisme et Ville de liège, 2006, n° 167.. |