Commandée par un ami sculpteur de la famille de l'architecte, cette maison économique est construite sur un terrain ingrat – à proximité immédiate de la maison André (1932-1934) rue des églantiers, une autre réalisation de Falise.
Sur une parcelle étroite (moins de 6 m) et complètement hors d'équerre, l'architecte installe avec ingéniosité au rez-de-chaussée une cuisine, une salle à manger et un salon de belles dimensions en réduisant au maximum les espaces dévolus au hall et à la cage d'escalier. C'est dans le salon situé à rue qu'il récupère l'équerre, en orientant la maison dans l'alignement du jardin. À l'étage, deux chambres et une salle de bains complètent le programme.
Au niveau formel, la façade s'inscrit dans la simplicité et la pureté des lignes, usant des mêmes matériaux que pour la maison Sanquin construite la même année, mais dans une composition encore plus élémentaire, essentielle, réduite au dialogue de la brique de parement avec la logette enduite en blanc. La maison est encore dans son état originel.
Sébastien Charlier
| Sources |
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| Charlier Sébastien, L'Equerre, réédition intégrale : L'Equerre the Complete Edition, Liège, Fourre-Tout éditions, 2012. |
| Liège. Architectures de la ville. Cartes et répertoires. HLM fondation d'architecture et d'urbanisme et Ville de liège, 2006, n° 236.. |
| Flouquet Pierre-Louis, «L'effort des jeunes architectes liégeois. L'activité du groupe l'Equerre» dans Bâtir, n° 9, Bruxelles, 15 août, 1933, p.330-333. |
| Cortembos Thérèse, Liège, Liège, Mardaga, 2004. |