Abritant un groupe mixte à cycle combiné gaz-vapeur derrière un poste de commande, le bâtiment complète des installations mises en service à partir des années 1930, dont le poste de transformation est réalisé sur le quai Gloesener par André et Jean Polak (1959). Fidèle à l'esthétique brutaliste de ses productions contemporaines, l'architecte adopte, pour le poste de commande et la façade en arrière-plan, la brique de Winterslag apparente.
À l'origine uniquement éclairé par des fentes de lumière ménagées dans les replis des maçonneries, le bâtiment est aujourd'hui altéré par la création de deux fenêtres, interrompant la sobre uniformité des surfaces.
Au sud-est, les façades de blocs Ytong alternant avec des filières de béton armé, sont prolongées, dès 1975, par Jean Gérard en s'inscrivant dans la continuité de l'esthétique existante. Isolée à l'origine, la tour de ventilation en béton rainuré, au nord-ouest, est, aujourd'hui, partiellement masquée par des constructions ultérieures.
Claudine Houbart
| Sources |
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| Henrion Pierre, «Jean Barthélémy» dans Dictionnaire de l'architecture en Belgique, Anvers, 2003, p.139-140. |
| Hauquier Alexandra, Jean Barthélémy. Parcours d'un architecte, asbl "Hainaut Culture et démocratie", 2007. |
| Liège. Architectures de la ville. Cartes et répertoires. HLM fondation d'architecture et d'urbanisme et Ville de liège, 2006, n° 379.. |