L'institut compte trois phases de construction : la première remonte à 1975, suivie par le transfert complet de l'institut en 1987 et s'achevant en 1997 avec l'Institut de mathématiques, en face.
Il reflète une tendance à l'humanisation de l'architecture qui s'affirme au Sart-Tilman dès les années 1970 et révèle une grande cohérence. Il se compose de plusieurs volumes à taille humaine répartis autour d'un espace central de détente. Diverses ailes secondaires jouxtent ces volumes principaux. Espaces et circulations s'organisent rigoureusement selon les fonctions de chacun.
Le béton, encore abondamment présent, se mêle aux ardoises noires à l'extérieur et au bois à l'intérieur pour plus de chaleur. Dans ce projet, Jean Maquet affirme « qu'il n'y a rien qui soit de l'esthétique pure, c'est-à-dire non justifiée ».
Florence Mercier
| Sources |
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| Liège. Architectures de la ville. Cartes et répertoires. HLM fondation d'architecture et d'urbanisme et Ville de liège, 2006, n° 393.. |
| Micha Édith, Évolution de l'architecture du domaine universitaire du Sart Tilman, 2000. |
| Micha Édith, «Un patrimoine architectural» dans Les Cahiers de l'Urbanisme, n° 54-55, juin, 2005, p.70-77. |