Construit pour l'Université de Liège, le Centre de recherche métallurgique (CRM) occupe une place particulière dans l'œuvre de René Greisch : il lui permet de renouer avec son activité d'architecte sur laquelle son métier d'ingénieur avait pris le pas. Il témoigne, en outre, de sa capacité à apporter des réponses innovantes.
D'un édifice à toiture plate, il passe à une structure à versants qui permet d'obtenir une importante hauteur libre – très pertinente pour les activités du hall d'essais – de réduire les coûts de construction, d'augmenter la surface utile et d'optimaliser la stabilité de la charpente. Trois ans plus tard, il complète le CRM avec la construction d'un bâtiment pour le stockage des fûts, qui apparaît comme un modèle de simplicité tant dans la conception de la structure et l'emploi des matériaux que dans l'organisation intérieure.
Il est particulièrement fier de ce petit bâtiment qu'il cite souvent parmi ses réalisations majeures : « C'est mon préféré, explique-t-il, parce qu'on y a fait le plus fonctionnel et le plus harmonieux avec le moins d'argent. »
Pierre Henrion
| Sources |
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| Nivarlet A., «L'ingénieur joue de la harpe» dans Le Soir, 13-14-15 août, 1994, p.13. |
| Eischen Jean-Yves, BE Greisch, p.44-49. |
| Liège. Architectures de la ville. Cartes et répertoires. HLM fondation d'architecture et d'urbanisme et Ville de liège, 2006, n° 384. |