La troisième phase de construction du domaine universitaire débute en 1991 grâce à une importante dotation publique, qui révélera de la part de l'Université une nette volonté de rationalisation dans la conception architecturale, spatiale et plastique. Les chantiers reprennent et, face au nombre croissant d'étudiants, la construction de nouveaux amphithéâtres pour les Facultés de droit et de sciences économiques devient nécessaire.
Le bâtiment se compose de deux volumes couverts par des voûtes revêtues de zinc – une forme évoquant volontiers un livre ouvert – qui se rejoignent pour marquer l'accès central. Le profil particulier de la toiture offre de nombreux avantages techniques (stabilité, entretien aisé, coût réduit et performance acoustique).
L'organisation interne est articulée autour de deux axes principaux, subdivisés en quatre autres. La création d'espaces de rencontre et l'emploi de rampes plutôt que d'escaliers renforcent la vocation d'échanges voulue par Daniel Dethier.
En façade, le béton structurel est dissimulé par un parement en pierre bleue, choisi pour la pérennité qu'il offre, tout en combinant esthétique et durabilité. Aujourd'hui encore, les amphithéâtres sont l'un des repères symboliques du campus du Sart-Tilman.
Florence Mercier
| Sources |
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| Aron Jacques, «Quatre fois Dethier au Sart Tilman» dans A+, n° 155, décembre-janvier, 1998-1999, p.52-59. |
| Hanique Julie, «Les amphithéâtres de l'Europe» dans Les Cahiers de l'Urbanisme, n° 54-55, juin, 2005, p.94-95. |
| Cortembos Thérèse, Liège, Liège, Mardaga, 2004. |
| Micha Édith, Évolution de l'architecture du domaine universitaire du Sart Tilman, 2000. |
| Micha Édith, «Un patrimoine architectural» dans Les Cahiers de l'Urbanisme, n° 54-55, juin, 2005, p.70-77. |