La conception de la caserne accorde la priorité à l'espace du départ en intervention, structurant spatialement les fonctions et circulations – la plupart sur un seul niveau – pour faciliter la rapidité des trajets. Parmi les façades traitées en inox profilé et brossé, matériau choisi pour sa durabilité, trois entités revêtues de noir se détachent : la zone de bureaux accolée à la zone technique et la tour de séchage en béton.
Ponctuant le paysage, en résonance avec les tours des hauts-fourneaux qui existaient encore lors de cette construction, celle-ci sert de lieu d'exercices et de simulations pour les interventions dans les immeubles élevés, qui sont les situations les plus extrêmes pour les soldats du feu.
Un vaste plan d'eau délimite des espaces intérieurs propices à la décompression.
Guy Adant
| Sources |
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| «Caserne des Pompiers La Louvière»p.180. |
| Sciavetto F., «La Louvière - La nouvelle caserne des pompiers opérationnelle» dans La Nouvelle Gazette, 8 octobre, 2003. |