La construction remplace une maison bourgeoise éclectique du début du XXe siècle face au parc de La Louvière. Le projet, destiné à un couple de médecins, est du type bel-étage et témoigne d'une composition et d'une finition soignées, comme l'immeuble à appartements voisin.
Le rez-de-chaussée, avec l'entrée et le garage, forme un soubassement en enduit clair. Les deux niveaux suivants sont réunis dans un cadre en saillie du même ton qui se détache sur un fond de maçonnerie en briques rouge orangé. Au premier étage, la baie est composée d'un ensemble de châssis soulignés par un petit balcon ; au second, la loggia court sur toute la largeur. Le dernier niveau est marqué par une large corniche qui se raccorde à la toiture voisine.
Franck Verspeelt
| Sources |
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| Vanhese Jules, La Croyère, hameau meurtri, Haine-Saint-Pierre : Cercle d'Histoire Henri Guillemin, 1998, p.57-60. |
| Urbain E., «Création et développement d'une pépinière jardin de multiplication du Foyer Louviérois à la Cité Jardin Reine Astrid» dans Le Mouvement Communal, n° 247, novembre-décembre, 1948, p.235-236. |
| Quairiaux Yves & Recchia Ludovic & Ben Djaffar Lamya, La Louvière, une ville sinvente Bâtisseur davenir, p.77-92. |
| Crappe Cyrille, «L'Urbanisme dans la province de Hainaut» dans La Maison, n° 5, 1952, p.134-147. |