La maison est implantée en rangée continue dans un quartier reconstruit après les bombardements de la gare de Saint-Ghislain en 1944.
D'inspiration moderniste, son architecture – proche des habitations contemporaines conçues par Jacques Dupuis – tranche par rapport aux constructions traditionnelles voisines. La géométrie de sa large façade de briques peintes en blanc est en retrait d'alignement, sertie dans un cadre formé par les avancées des murs pignons en briques foncées et couverts par le larmier du toit.
L'entrée principale est flanquée de chaque côté des accès au bureau et au garage : elle ouvre sur un vaste hall central et un jardin d'hiver. Un escalier de bois à claire-voie amène à l'habitation qui se développe en duplex aux premier et deuxième étages, sous un toit d'un seul tenant, en pente vers l'arrière.
Une importante terrasse, située devant le living et la cuisine, assure la liaison avec le jardin. Le matériau structurel est la maçonnerie de briques portantes, comme pour les finitions intérieures : elle est enduite ou brute peinte en blanc, ou parée de briques émaillées agencées ponctuellement en motifs décoratifs.
La pierre foncée polie est utilisée pour le revêtement de sol, le bois pour les plafonds ou surfaces murales, ainsi que pour les meubles incorporés. Le glasal (Eternit émaillé) remplit la structure métallique de cloisonnement du bureau.
Freddy Gallez
| Sources |
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| «Maison personnelle de l'architecte H. Guchez» dans Architecture, n° 49, 1962, p.346-347. |