L'habitation est implantée sur un terrain isolé qui rompt avec le groupement des maisons voisines en rangée continue. Conçue pour un ménage de trois personnes, elle est remarquée pour la fonctionnalité de ses espaces et l'expression de ses volumes, réalisés en briques peintes.
En plus de l'accès principal, la maison comprend une entrée de service et une autre carrossable. Le living s'étend sur deux étages (duplex) reliés par un escalier : un concept spatial qui innove dans la région, où les espaces de vie sont traditionnellement alignés sur un seul niveau. La cuisine, bien équipée pour l'époque, est directement reliée à la cave par un escalier de service, tandis que le coin des repas et le séjour s'ouvrent sur une grande terrasse protégée des vents par les annexes de service. Une pergola en claustra en briques émaillées assure le passage vers l'habitation, bordée d'une pièce d'eau encadrée de pierres équarries. Les locaux de nuit sont dotés de toilettes sèche et humide.
Des ajouts ultérieurs – garage, transformations de la cuisine et entrée de service – ont altéré quelque peu le projet initial. La presse professionnelle publie, dès sa réalisation, ce projet dans des articles élogieux illustrés des photos des façades d'une blancheur particulièrement éclatante, dans un Borinage, jadis, noir du poussier des fosses.
Freddy Gallez
| Sources |
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| Duhautbois Jacques, «Bravo ! Ceux du mauvais esprit» dans La Faluche, n° 4, 1960, p.5-8. |
| «Habitation pour ménage de trois personnes» dans Habitat et Habitations, vol. XVI, n° 4, avril, 1956, p.45. |
| «Maison d'habitation en Hainaut» dans La Maison, n° 3, mars, 1956, p.70-71. |