Représentant phare du Mouvement moderne en Belgique, Victor Bourgeois s'engage dans ce projet avec la volonté de réaliser un établissement modèle.
Abritant une section primaire pour garçons, l'école est construite sur la base de fondations d'un bâtiment existant qu'il pare de briques de grès jaune et d'enduit aux étages – finition régulièrement employée par les modernistes –, arborant une toiture plate, un préau en béton et des fenêtres en bandeau qui accentuent l'horizontalité de la composition.
Le volume principal est rehaussé d'un étage, abritant les classes. Implantée au rez-de-chaussée, la salle de gymnastique est pourvue de vestiaires et de douches accessibles à la population environnante. Les performances techniques se situent surtout au niveau sanitaire, un mélangeur collectif alimente en eau chaude les quatorze douches en moins de quarante minutes, une prouesse technique pour l'époque.
Pascale Petit
| Sources |
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| Debaste Judith & Douillez Jean, Histoire contemporaine de l'habitation isolée, 1985, p.41-44. |
| Gilles Pierre, «L'école de la Chapelle à Hornu» dans Bâtir, n° 69, août, 1938, p.356-357. |