Le plan incliné de Ronquières
Autres bâtiments liés au transport fluvial
1962 - 1968
1962 - 1968
1962 - 1968
1962 - 1968
1962 - 1968
Réalisé
La construction s'inscrit dans le cadre du programme de modernisation et d'homogénéisation du réseau des voies navigables mis au point en 1947 par Gustave Willems, directeur général des Voies hydrauliques.
Pour le canal de Charleroi à Bruxelles, il s'agit de porter le gabarit à 1 350 t sur le tronçon Charleroi-Clabecq en adaptant le tracé de l'ancien canal, sauf pour la section Seneffe-Ronquières, au dénivelé de 68 m et dont la configuration géologique et orographique se prête mal à la modernisation.
La commission « Étude du rachat de la chute de Ronquières », présidée par G. Willems (1957), choisit la solution d'un plan incliné de type longitudinal. Le projet définitif est le fruit de la collaboration des ingénieurs des Travaux publics et de bureaux d'études privés belges. L'ouvrage se compose de deux bacs métalliques de 91 m de long sur 12 m de large se déplaçant sur quatre rails sur une longueur de 1 432 m avec une pente de 5 %. À la tête d'amont s'élève une tour en béton de 125 m de haut précédant un pont-canal de 290 m de longueur.
Cette œuvre collective demeure un exemple exceptionnel dans le domaine du génie civil appliqué aux voies navigables. Si l'architecture de la tour ne présente pas le même caractère innovant, elle s'impose néanmoins par sa grandeur et sa puissance dans le paysage.
Yves Quairiaux
| Sources |
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| Sterling André & Dambrain Michel, Le canal de Charleroi Bruxelles. Témoin dune tradition industrielle, 2002, p.158-181. |
| «Le plan incliné de Ronquières» dans Les Cahiers du MET, n° 15, avril, 2000. |