Parys Jean-Pierre
Mons, 1921-2012
Architectes de père en fils sur trois générations, la famille Parys se distingue sur la scène architecturale montoise et sur celle de sa région.
Richard Parys, originaire de Gand, rejoint Mons où il professe essentiellement pour la Commission administrative des hospices civils. La conception de ces projets répond tant aux progrès sociaux qu'aux nouvelles fonctions s'y rapportant (protection des personnes défavorisées, du troisième âge, avancée sanitaire et de l'hygiène, etc.). De l'éclectisme à l'Art nouveau, son architecture évolue tout au long de sa carrière aboutissant à la réalisation du sanatorium Warocqué, destiné aux hommes, à Havré.
Son fils Léon Parys lui succède à ce poste. Il est également architecte à la Commission administrative des hospices civils de Mons et à la Ligue contre la tuberculose. Dans ce cadre, il crée l'extension du sanatorium Warocqué et le sanatorium Edith Cavell, destiné aux femmes, également situé à Havré, tous deux empreints d'Art déco. Le théâtre de l'Alhambra sur la Grand-Place de Mons, la Caisse commune des Charbonnages du Couchant de Mons ou, encore, la rénovation de l'ancien refuge Bonne-Espérance (rue de la Halle, Mons) sont également représentatifs de son architecture.
Jean-Pierre Parys, petit-fils de Richard et fils de Léon, diplômé de l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, poursuit le parcours professionnel familial tout en suivant les courants moderniste et postmoderniste. Il conçoit de nombreuses villas, dont son habitation personnelle à Mons, et de nombreux immeubles à appartements. En outre, il réalise l'agrandissement des sanatoriums d'Havré et les bureaux d'Intercom à Mons, Liège, Huy et Tihange.
Isabelle De Smet